Louis
Frécon
Professeur
honoraire,
INSA Lyon (Informatique)
courriel : louis.frecon
at wanadoo.fr
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rev. 20/9/2018
1951-1957 École de La Salle, Lyon ; bac. Mathématiques & Technique
1957-1961 INSA Lyon, section
Électronique ; diplôme d'ingénieur électronicien ;
licences d'enseignement en physique, en mathématiques appliquées
1961-1964 IPN Lyon ; doctorat 3ème cycle Physique Nucléaire
(électronique digitale ; Dr : Pr Robert Arnal; INSA Lyon)
1966-1975 doctorat État Mathématiques Appliquées
1961-1964 Assistant INSA
Lyon, section Électronique
1965 Maître-assistant, INSA Lyon, section
Électronique
1964-68 chargé de
cours d'électronique au Département Chimie
1969 Rattachement
au Département Informatique, INSA Lyon
1969-83 cours
d'Algol 60, Fortran, PL1, Pascal et cours de Mathématiques Discrètes
1975-79
cours Informatique-Programmation B, CNAM à Lyon
1982-94
cours au DEA Ingénierie Informatique de Lyon
1983 Professeur Informatique, INSA Lyon
1983-2002
cours d'Intelligence Artificielle et de Mathématiques Discrètes
1986-94
cours au DEA de Modélisation Cognitive et au DESS Psychologie
dans
les situations de travail
(LEACM, U. Lyon II)
1989-93 cours
d'IA et Génie Logiciel en post-graduation à l'Institut d'Informatique de Sétif
(Algérie)
1999-2004 co-responsable du DEA Dimensions Cognitives
et Modélisation,
coopération LEACM (U. Lyon II), ESCHIL (INSA)
et LESCOT(INRETS Lyon),
2002-2006
Professeur émérite
I - De l'électronique digitale aux
mathématiques discrètes et à la programmation
1961-1964
Électronique
digitale pour instrumentation nucléaire (Robert Arnal, INSA Lyon,
directeur)
1966-1975
Logique cellulaire en vue de la conception de circuits intégrés (Jean Kuntzmann, IMAG, directeur)
1980
Conseiller scientifique au Centre Norbert Segard (Meylan) :
conception d'un processeur de signal
II - Conception interactive de
langages et Méta-compilation
L'extension
de l'informatique se manifeste notamment par
- la
multiplication des langages
- universels
(PL1, Simula 67, Algol 68, Ada....),
- spécialisés
(Fortrans, Lisp, Algol 60, Basics, Cobol, C, Prolog,
LRCs...) voire corporatifs, dans des domaines de plus en plus variés
;
- le développement d'applications de taille et d'ambition
rapidement croissantes, avec un besoin croissant de fiabilité et de
maintenabilité.
D'où un besoin
croissant en langages expressifs et sûrs, dont la conception peut être
rendue interactive si leurs interprètes ou compilateurs peuvent être faits
et défaits rapidement : ce qui suppose de les écrire dans un langage
symbolique (comme PL/1 pour Multics, C pour Unix, ou le Langage
d'Implémentation de Systèmes de Jean Ichbiah) favorisant l'analyse et le
traitement de langages.
Algol 68 avec ses rapports de définition et l'ouvrage de Cleaveland &
Uzgalis Grammars for Programming
Languages attirent notre attention sur la capacité expressive
des grammaires à 2 niveaux, qui permettent notamment de traiter une
syntaxe contextuelle, d'incarner une théorie des types et de formaliser
les contrôles sémantiques.
1977
Démarrage d'une équipe de recherche :
- projet Ampère
: langage de programmation pour la physique : contrôle sémantique
basé sur l'analyse dimensionnelle, calcul en intervalles ; forme
auto-documentaire, tolérances lexicales ; devait d'abord être
réalisé en LIS, langage que la CII abandonne peu après son lancement
;
- projet LET (Langage
d’Écriture de Traducteurs) facilitant l'écriture de compilateurs,
basé sur les grammaires affixes (inspiré du CDL de C.H.A. Koster,
indisponible dans notre environnement), en vue du prototypage de
compilateurs portables, pouvant évoluer avec la définition du
langage ; co-animé par Jean Beney ; compilateurs
LET/PL1, LET/Pascal, LET/C ; utilisé par le projet Lysp (lisp à
syntaxe étendue), un projet Modula 2, le projet Ampère ;
- Afflog et
le concept de Programmation Grammaticale ;
- développements divers :
- SICOB 1975 : programme de Conseils en
Voyages Aériens (solutions de ville à ville), utilisable
via le réseau Cyclades
- interprète Logo
en Pascal MS ;
- progiciel pour les automates programmables
Merlin Gérin ;
1986-95
Création du Laboratoire DELIA, INSA
Lyon (co-directeur puis directeur en 1992).
Génie Logiciel et
Intelligence Artificielle au service de l'Ingéniérie des Langages :
conception interactive de langages ad hoc, prototypage de leurs
compilateurs ou interprètes.
- compilateur PL1/C pour Control Data (France) (en LET/C)
- éditeur/traducteur de Grafcet (Producti-Lyon)
- conception et développement de
- SyGeMor, langage d'IA (SRP orienté objet) ;
- Studio, langage acteurs ;
- LAP, langage pour automates programmables (Merlin-Gérin) ;
- Ampère 2 (adjonction de modules et de types formels à Ampère ;
image C) ;
- LET+, une version plus élégante de LET (représentation
automatique des affixes, pattern-matching) ;
1989-2006
Direction de thèses en Algérie (Universités de Sétif et Biskra)
- Réseaux sémantiques (avec utilisation de compositions de relations)
- Traitement de grafcets
- occam+, une extension acteur d'occam
- Ibn Rochd, langage d'Intelligence Artificielle
- Systèmes multi-agents.
III - De l'Intelligence Artificielle à la
Psychologie Cognitive et aux Sciences Humaines
1995-2011 Au laboratoire
LEACM (Université de Lyon)
- Logique d'Acteurs en vue
de modéliser la résolution collective de problèmes, compte tenu
- des connaissances et croyances de chacun
- des stratégies personnelles (inférences, heuristiques,
communication).
- Incidences
civiques des opinions et compétences (avec les IEP de Grenoble et Lyon )
Le programme d'échange Erasmus et la libre circulation des professionnels
seraient plus agréables et plus efficaces si l'Union Européenne patronnait
un clavier
multilingue commun, règlant soigneusement les problèmes de
diacritiques et l'emploi des symboles les plus usuels. Remplaçant les
divers AZERTY, QWERTZ et autres QWERTY, il constituerait un progrès
ergonomique, et contribuerait à l'unité de l'Europe en levant un frein
culturel.
Voir à ce sujet les claviers belge, suisse, canadien...
Les Informaticiens, nouveaux Pythagoriciens
Avec Pythagore, ils pensent que "tout est nombre".
Avec Pythagore, ils n'utilisent que des nombres rationnels, même si avec
les nombres virgule flottante, ils font semblant d'en proposer d'autres.
Mais concessions à la modernité : acceptation des rationnels négatifs ;
fonctions rationnelles, et fonctions "rationnelles par morceaux" pour
simuler les autres.