rev. 15 octobre 2018
diviseurs de 144 | ||||
1 | 2 | 4 | 8 | 16 |
3 | 6 | 12 | 24 | 48 |
9 | 18 | 36 | 72 | 144 |
12 = 11+1, et 2048 = 211 possède 12 diviseurs.
12 = 3×4, et 72 = 2³×3² possède 12 diviseurs.
12 = 3×2×2, et 60 = 2²×3×5 possède déjà 12 diviseurs. Il n'y a pas plus petit.
Modulo 11, un carré parfait ne peut valoir que 0, 1, 3, 4, 5, 9 (résidus
quadratiques par rapport à 11).
11-3 = 8 ne fait pas partie de la liste. Donc aucun nombre de la forme
n²+3 ne peut être divisible par 11.
Par contre, n²+k pourra l'être si k est congru modulo 11 à 2, 6, 7,
8, 10 ou 0.
Par exemple, n²+29 est divisible par 11 si n²+7 l'est, c'est à dire si n²
est congru à 11 modulo 4 ; n est alors un multiple de 11, plus 2 ou 9.
Par exemple, considérons 9×11+2 = 101 ; 101² = 10201; 101² + 29 = 10230 =
11×930.
Un carré peut-il avoir pour résidu 7 modulo 10 ? Modulo 10, les résidus quadratiques sont :
r, résidu de n | 0 | 1 ou 9 | 2 ou 8 | 3 ou 7 | 4 ou 6 | 5 |
résidu quadratique (r² mod 10) | 0²=0 | 1²=1 | 2²=4 | 3²=9 | 4² mod 10 = 6 | 5² mod 10 = 5 |
r, résidu de n | 0 | 1 ou 12 | 2 ou 11 | 3 ou 10 |
4 ou 9 | 5 ou 8 | 6 ou 7 |
r² mod 13, résidu quadratique de n² | 0²=0 | 1²=0 | 2² = 4 | 3² = 9 |
4² mod 13 = 3 | 5² mod 13 = 12 | 6² mod 13 = 10 |
9 est le résidu quadratique des carrés de nombres (13m±3)... Tout (13m±3)
a donc un carré en 13k+9, acceptable dès que 13k+9 ≥ 22
candidat | 10 | 16 | 23 | 29 | 36 | 49 | .... | 119 | ... |
carré | 100 = 22+6×13 | 256 = 22+18×13 | 529 = 22+39×13 | 841 = 22+63×13 | 1296 = 22+98×13 | 2401 = 22+183×13 | 14161 = 22+1091×13 |
Ces deux entiers sont de la forme 10a et 10b, où a et b sont premiers entre eux. Donc 3600 = 100×ab, et ab = 36 = 1×36 = 4×9.
En supposant a ? b, les solutions sont (10, 360) et (40, 90).
Ces deux entiers sont de la forme 5a et 5b, où a et b sont premiers entre eux . Donc leur produit est de la forme 25×ab.
Le second nombre divise 84 et 154, donc leur pgcd : pgcd(84, 154) = pgcd(84, 70) = pgcd(14, 70)= 14 = 2×7.
Le second nombre peut donc valoir 1, 2, 7 ou 14. D'où les solutions :
premier nombre
|
84
|
42
|
12
|
6
|
second nombre
|
1
|
2
|
7
|
14
|
troisième nombre
|
154
|
47
|
22
|
11
|
Remarque - Le nombre de solutions est égal au nombre de diviseurs du pgcd des deux produits : un étant toujours un diviseur possible, il y a donc toujours au moins une solution.
Faisabilité. 84×154 = 12'936 est le produit des quatre entiers cherchés. Mais ce n'est pas un multiple de 46, produit du 2e et du 3e entiers. Il n'y a donc pas de solution.
Pour qu'il y en ait une, il faudrait que le produit des 2e et du 3e soit un diviseur de 12'936 = 2³×3×7²×11 au plus égal à min(84, 154) = 84.
Choisissons 42. Si les produits étaient (84, 42, 154), le troisième entier, le plus contraint, serait diviseur de pgcd(42, 154) = 14, d'où 4 solutions : (2, 42, 1, 154),(4, 21, 2, 77), (14, 6, 7, 22), (28, 3, 14, 11).28 = 2²·7, et les deux premiers nombres forment une paire de facteurs conjugués de 28, soit (1, 28), (2, 14), (4, 7), à une permutation près. La dernière, de somme 11, est la seule acceptable. Le troisième entier vaut alors au plus 14-11 = 3, soit (0), 1, 2 ou 3.
Si un tel couple existe, alors m³ ? 40n² mod 40, soit m³ ? 0 mod 40. Or 40= 5•2³ . Donc m³ = 5^(3p)•2^(3q), avec p, q ?1, et m = (5^p)•(2^q) est la forme des solutions possibles.
On a alors n² = 5^(3p-1)•2^(3q-3), où 3p–1 et 3q–3 doivent être
pairs.
? Pour que 3p–1 soit pair, 3p doit être impair, donc p
impair. Posons p= 2k+1.
? Pour que 3q–3 soit pair, 3q doit être impair, q
impair, et on pose q = 2h+1.
Les couples solutions sont alors m = 5^p•2^q = 5^(2k+1)•2^(2h+1) et n = 5^(3k+1)•2^(3h)
soit m = 10•25^k•4^h et n = 5•125^k•8^h. Par exemple, (10, 5), (40, 40), (250, 625)...
Soit d = x²- y². Alors d = (x+y)•(x-y). Soient p et q deux facteurs conjugués de d, avec p ? q ; en posant p = x+y et q = x-y on obtient x = (p+q)/2 et y =(p-q)/2.
Pour que x et y soient des entiers, d doit donc admettre 2 facteurs conjugués de même parité. Pour cela, si d est pair, alors il doit être multiple de 4.
Pour les entiers d qui ne sont pas de la forme 4•k+2, on a autant de solutions que de décompositions distinctes de d en produits de facteurs conjugués de même parité.
Exemples :
Modulo 3, les incréments successifs valent 1, 2, 0, 1, 2, 0.... et forment une suite de période (1, 2, 0).
Donc, modulo 3, les nombres triangulaires successifs sont congrus à 0, 1, 1+2 ? 0, 0+0 ? 0, 0+1 ? 1, 1+2 ? 0 .... et leurs résidus modulo 3 forment une suite périodique de période (0, 1, 0). Ces nombres triangulaires ne sont donc jamais de la forme 3k+2... mais 2 fois sur 3 divisibles par 3.
C’est un problème assez fréquent, "magie" ou rétro-conception...
Une démarche assez fructueuse suppose :
• La connaissance d’un certain nombre de suites
classiques
• Une identification partielle de la suite proposée.
Cette démarche a évidemment ses limites, si la suite se veut « astucieuse
», et tester votre intuition.
On supposera au moins connues :
• 2, 3, 5, 7, 11, 13 ... suite des
nombres premiers
• 1, 4, 9, 16, 25…
suite des carrés parfaits
• 1, 2, 3, 5, 8, 13…
suite de Fibonacci
• 1, 2, 4, 8, 16, 32… suite des
puissances de 2
L’expérience enrichira cette connaissance.
On associe à la suite étudiée u, la suite Du des différences premières
u(i+1)-u(i) et/ou la suite Qu des quotients premiers u(i+1)/u(i).
En effet, ces suites ont souvent un comportement plus clair que la suite
initiale, car
• une même suite Du est liée à toutes les suites u ne
différant que par une constante additive ;
• une même suite Qu est liée à toutes les suites u ne
différant que par une constante multiplicative
Dès que l’on obtient une suite dérivée connue ou de comportement stable,
qu’on puisse visiblement étendre, cette extension pourra être répercutée
sur la suite initiale.On pourra souvent en déduire aussi une formule de
récurrence.
Le procédé est inductif : il est d'autant plus plausible, qu’il faut peu
de points pour repérer le comportement possible, les points
supplémentaires confirmant alors sa plausibilité.
u 8
10 13 17 22
?28 ?35 ?43
?52 ?62
Du 2 3
4 5 ?6
?7 ?8 ?9
?10 ?11
Du est clairement une progression arithmétique (3-définie, 2-confirmée),
donc u(i) une fonction quadratique de i. « ? » précède les compléments
induits.
u 1
2 6 42
1’806 ?3’263’442
Du 1 4
36 1764
?3'261’636 …
Qu 2 3
7 43 ?1807 …
On observe (suite Du) que u(n+1)-u(n) = n² soit u(n+1)= n² + u(n)
Plus clairement (suite Qu), u(n+1)/u(n) = u(n)+1 soit u(n+1)=
u(n)•(u(n)+1)
u 1
3 6
10 15 ?21
?28 ...
Du 2 3
4 5 ?6
?7 ?8
C’est la suite des nombres triangulaires : u(i) = i•(i+1)/2.
u 2 6
18 ?54 ?162
486 ?1458
Qu 3 3
?3 ?3 ?3 ?3
Qu = 3 est une hypothèse fragile, bâtie sur 2, 6, 18, mais que 486
confirme.
Du = 1, 2, 3, 4, 5, ?6, ?7, ?8. A la constante additive 1 près, il s’agit des nombres triangulaires, et u(i) = i(i+1)/2 + 1. D’où u = 1, 2, 4, 7, 11, 16, 22, 29, 37…..
u 2 1 3
4 7 11
18 29
47 76 ?123
?199 ?322 ?521
Du (-1) 2
1 3 4
7 11 18
29 ?47 ?76
?123 ?199 …
On constate que Du reproduit le comportement de u, ce qui est
caractéristique des suites dérivées de la suite de Fibonacci, car
on a : u(n+1)-u(n)= u(n-1) soit u(n+1)=
u(n)+u(n-1) ….
(Les valeurs initiales montrent qu’il s’agit d’une suite de Lucas)
u 1 2
5 14 41
?122 ?365
Du 1 3
9 27 ?81
?243 …
QDu 3 3
3 ?3 ?3
?3 …
Du est une progression géométrique de raison 3, en fait la suite des
puissances de 3, et cela suffit pour compléter la série.
L’identification formelle classique via la relation u(i+2) – u(i+1) = 3
(u(i+1)-u(i)) , soit u(i+2)= 4 u(i+1)-3u(i) est assez lourde.
Plus simplement, constatons que 3 u = 3, 15, 42,…., et donc que u(i+1)
= 3 u(i)–1, formule d’extension très pratique, qui mène à u(i)
= (3^i + 1)/2 si on pose u(0) = 1.
u 4 6
15 105 ?5460
?14’903’070
Qu 3/2 5/2
7=14/2 ?52=104/2
?5459/2 …
Ici on constate que u(n+1)/u(n) = (u(n)-1)/2 soit u(n+1)= u(n)×
(u(n)-1)/2.
Du = 6, -4, 6, -4, 6, -4 forme une dent de scie simple ; en la
prolongeant, on obtient
5, 11, 7, 13, 9, 15, 11, ?17, 13, 19, 15, 21….
On peut aussi considérer que u(n+2)= u(n)+2, la suite ayant pour germe ses
2 premiers termes.
Du = 2, 4, 6, 8… suggère D²u = 2, 2, 2, ?2, 2 …
soit Du = 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14...
et u = 2, 4, 8, 14, 22, 32, 44, 58, .(OEIS A014206)
La suite des quotients premiers Qu = 2, 6, 22, 86 donne DQu = 4,
16, 64 = (2², 4², 8²)
Le prochain terme de DQu devrait donc être 16² = 256, le prochain terme de
Qu = 256 + 86 = 342
Et le terme cherché 342×22704= 7’764'768… sauf imprévu.
On ne peut pas compter sur Du ou Qu qui n’auraient que 2 valeurs.
Mais en remarquant que 51 = 3 × 17, 95 = 5 × 19, 147 = 7×21 on complète
facilement le reste par 9?23 = 207, 11?25 = 275… avec, en tête, 15 = 1× 15
voire -13 = -1× 13…
13 - Compléter la suite de nombres : 1, 2, 4, 9, 23....
Du = 1, 2, 5, 14... et D²u= 1, 3, 9.... probablement la suite des puissances de 3 ; on aurait alors :
QD²u = 3...., D²u = 1, 3, 9, ?27, ?81... d'où Du = 1, 2, 5, 14, ?41, ?122.... et u = 1, 2, 4, 9, 23, ?64, ?186... = 3^n - n.
Toute suite trop courte peut mener à des généralisations erronées, d’où
l’intérêt de pouvoir distinguer les valeurs à la base de l’hypothèse, de
celles qui la confirment.
On sait par exemple que toute suite de n nombres peut être modélisée par
un polynôme de degré n-1 dont l’identification utilise toutes les valeurs,
et l’hypothèse alors bâtie est particulièrement fragile. Plus la suite
donnée est courte, plus les identifications peuvent être nombreuses… et
hasardeuse.
• si je prolonge Du = [1, 4] (et D²u = 3) par Du= [1,
4, 7], je suppose 1, 2, 6 produit par un polynôme quadratique en i, ce
que confirmera la valeur suivante si c’est 13 ;
• si je prolonge Qu=[2, 3] par Qu=[2, 3, 4], je suppose
la suite en i!, ce que confirmera la valeur suivante si c’est 24
;
• mais [1, 2, 6] peut également être produite par la
suite arithmético-géométrique u(i+1)= 4?u(i)–2, ce que ne manquera
pas de confirmer la valeur suivante, si c’est 22.
Une étude détaillée montre qu’en fait les premières valeurs sont 1, 2, 4, 8, 16, 31, 57, 99, 163, 256…, (suite OEIS A000127). Cette suite démarre comme celle des 2^i, mais s’en distingue à partir de la 6e valeur.
Il s’agit de suites astucieuses, pour lesquelles il ne semble pas y avoir de méthode générale
On dirait des nombres romains, peut-être bidons (IIV n’est pas licite). Il semble que V vaille 2 (VIII 5) et X aussi (XXXI 7). En fait, V et X ne sont peut-être que des paires équivalentes à II. Ce que confirme IIV : 4 traits ; XXVI : 7 traits. On peut donc supposer que XVI…. 5.
Cette suite n’est pas strictement numérique ! Il s'agit tout simplement de lire/épeler les nombres, puis de retranscrire l’énoncé en chiffres pour former un nouveau nombre :
nombre | énoncé |
1 | un 1 |
11 | deux 1 |
21 | un 2, deux 1 |
12’11 | un 1, un 2, deux 1 |
11’12’21 | trois un, deux 2, un 1 |
31’22’11 | un 3, un 1, deux 2, deux 1 |
13’11’22’21 | un 1, un 3, deux 1, trois 2, un 1 |
11’13’21’32’11 | trois 1, un 3, un 2, un 1, un 3, un 2, deux 1 |
31’13’12’11’13’12’21 | .... |
La suite commence comme celle des carrés ; comparons-les
Suite proposée 0
1 4
9 61
52 63
94 46
Suite des carrés 0
1 4
9 16
25 36 49
64
La suite proposée semble la suite des carrés des entiers écrits de droite
à gauche :
La suite des carrés 1, 4, 9, 16, 25, 36, 49, 64, 81,
100, 121, 144, 169, 225
donnerait alors ici: 1, 4, 9, 61, 52, 63, 94, 46, 18,
oo1, 121, 441, 961, 522 ...
1 un, 3 trois, 5 cinq : chaque chiffre est suivi de la première lettre de son nom en français ; sous cette hypothèse, on a 7s, 8h, mais aussi 9n. Mais que donnera 11 ?
Nombre
7 8
9 10
11 12
13
14
15
Énoncé sept
huit neuf dix onze
douze treize quatorze
quinze
Nb de lettres 4
4
4
3
4 5
?6
?8
?6
Ainsi, une suite comme 2, 3, 5, 13, 89, 233, 1597… regroupe les seuls
nombres de Fibonacci premiers, suffisamment irrégulière pour être
difficile à identifier, donc à prolonger.
De même, dans le cas du nombre d’isomères de l’alcane, on a une suite de
valeurs connue, sans que l’on possède d’expression simple facilitant son
identification.
Enfin, toute suite limitée pouvant être le début de diverses suites plus
longues voire infinies, on peut toujours être leurré par une
énonciation trop limitée.
Voir aussi
http://newbiecontest-solution.blogspot.fr/2012/02/logique-suite-numerique-2.html
http://www.les-suites.fr/suite-logique.htm
http://mathworld.wolfram.com/CircleDivisionbyChords.html, Plane Division
by Circles
1. Trouver les dimensions d'un pré rectangulaire de 5000 m², sachant que sa longueur dépasse sa largeur de 12 m.
Soit L la demie-somme de la longueur (L+6) et de la largeur (L-6). La surface est alors (L+6)·(L-6) = L²-36 = 5000, d'où L² = 5036 et L = ?5036 = 70,96 m ?71 m.
La longueur est donc de 77 m et la largeur de 65 m environ.
2. Trouver les dimensions d'un pré rectangulaire de 5000 m², sachant que sa diagonale mesure 180 m.
Soit a la longueur, b la largeur du pré, d la diagonale. On a : a·b = 5000 et d = 180 soit d² = 32400 = a² + b² (Pythagore).
Donc, (a+b)² = d²+2ab = 32'400+10'000 = 42'400 et a+b = 205,9 ; a et b sont donc solutions de X² - 205,9 X + 5000.
? = 42400 - 4 · 5000 = 22400 = 149,7² ; a = (205,9+149,7)/2 = 177,8 m et b = (205,9 - 149,7)/2 = 28,1 m environ.
NB - Ce problème n'a de solution que si la diagonale dépasse celle du carré de même surface, ici 70,71 m.
1. Trouver 2 nombres ayant pour différence 10 et pour différence des carrés 200.
Soient x et y ces nombres.
x - y = 10 et x²- y² = 200 = (x+y)·(x-y) ; d'où x + y = 200/10 = 20 et x = 15, y = 5.
Vérification : 15²-5² = 225-25=200.
2. Trouver 2 nombres ayant pour différence 10 et pour différence des cubes 6130.
Soient x et y ces nombres.
x- y = 10 et x^3-y^3 = 6130 =(x-y)·(x²+xy+y²); d'où (x²+xy+y²)=6130/10=613.
Or x-y = 10 entraîne (x-y)² = 100 = x²-2xy+y²; donc 3xy = 613-100=513, et xy = 171.
x-y=10 et xy=171 mènent à x=19 et y =9.
Elles sont utiles
poids | 1 | 3 | 6 | 10 | carats |
prix | 5 | 48 | 195 | 545 | gulden |
Indiana Jones vous demande le prix de pierres de 5 et 8 carats. Et 12 carats ?
Essayons de trouver la loi liant prix et poids. On rajoute le point (0, 0), implicite mais hautement probable.poids | 1 | 3 | 6 | 10 |
prix | 5 | 48 | 195 | 545 |
rapport | 5 | 16 | 65/2 | 109/2 |
différence | 22/2 | 33/2 | 44/2 |
Montrer que
sin(A) ?
4A(180-A)/ (40500 - A(180-A)), où A est un angle exprimé en
degrés.
Alex a 3 fois l'âge de Bernard qui a 2 fois l'âge de Clémence. En tout, ils ont 81 ans. Quels sont leurs âges respectifs ?
Bernard a 2 fois l'âge de Clémence, donc Alex a 6 fois l'âge de Clémence. Ils ont donc en tout 1+2+6 = 9 fois l'âge de Clémence.
Elle a donc 81/9 = 9 ans, Bernard 18 ans et Alex 54 ans.
(9+18+54=81)
Pour leur repas, 2 bergers ont apporté l'un 4 galettes, l'autre 5 galettes. Au moment de manger, un voyageur demande s'il peut se joindre à eux. Ils acceptent et mangent finalement chacun 3 galettes. Avant de repartir, en remerciement le voyageur remet aux bergers 12 sequins. Comment doivent-ils se les partager ?
Le voyageur leur a remis 12 sequins pour ses 3 galettes, soit 4 sequins par galette.
Celui qui a amené 4 galettes en a donné 1 et doit donc recevoir 4 sequins. Ayant donné 2 de ses 5 galettes, l'autre berger mérite les 8 sequins restants.
Zadig a acheté des fichus à 7 florins, et des foulards à 12 florins, en tout pour 50 florins. Combien a-t-il acheté de fichus et de foulards ?
Supposons qu'il n'ait acheté que des fichus. 50 : 7 = 7 R 1 ; avec 7 fichus il manquerait un florin.
Corrections possibles :
Zadig a donc acheté (7 - 5) = 2 fichus et 3 foulards pour 50 florins ; on a bien 2·7+3·12 = 50.
1. Est-il vrai que le calendrier se répète tous les 28 ans ?
364 = 52 × 7. Une année est formée de 52 semaines, plus 1 jour les années normales et 2 jours les années bissextiles. En 4 ans, on a un nombre exact de semaines, plus 3×1+2 = 5 jours.
En 7×4 = 28 ans, on se décale de 7×5 jours, soit 5 semaines. Au bout de 28 ans, on retombe ainsi sur le même jour de la semaine, et le calendrier se reproduit. Du moins dans le calendrier julien.2. Le mois de février peut-il compter 5 dimanches ?
4 semaines font 28 jours. 5 dimanches demandent 29 jours. Un mois de février d'année bissextile peut donc compter 5 dimanches, dès lors que le 1er février (resp. le 29) est un dimanche.
De 1900 à 2100, c'est le cas pour les années 1920, 1948, 1976, 2004, 2032, 2060, 2088 (de 28 ans en 28 ans).
Pb 1. A, B, C forment une société. A souscrit 1/3, B souscrit 1/4, C souscrit 20.000 €. Préciser le capital et les parts de chacun.
Supposons 3×4 = 12 parts. A en souscrit 12/3 = 4, B en souscrit 12/4 = 3, il en reste 12-4-3 = 5, qui valent 20.000€. Une part vaut donc 20.000/5 = 4.000 euros, et le capital est de 4.000×12 = 48.000 €, souscrits
Pb 2. A, B, C, D, E forment une société.
A souscrit 1/3, B souscrit 1/4, C souscrit 1/5, D souscrit 20.000 €, et
E le reste. Le capital doit être formé d'actions de 100 euros, et
doit atteindre au moins 100.000 €.
En fonction de la part de E, préciser le
capital et les parts de chacun.
Supposons 3×4×5 = 60 parts. A en souscrit 60/3 = 20, B en souscrit 60/4 = 15, C en souscrit 60/5 = 12, il en reste 60 - 20 - 15 - 12 = 13 à souscrire. La contribution de D et E doit être multiple de 100 et multiple de 13, donc multiple de 1300, et au moins égale à 100.000 ×13/60 = 21666... Le premier multiple de 1300 qui convient est 22100, et E doit souscrire au moins 22100–20000 = 2100 €.
Mais il observe les règles définies s'il souscrit d'autres tranches de 1300 €.
Soit n le nombre de tranches supplémentaires souscrites par E. 2100 + 1300n représente alors sa souscription, 22100 + 1300n celles de D et E, et (22100+1300n)/13 = 1700+100n une des parts initiales, d'où la répartition finale :
A | B | C | D | E | total |
34 000+2000n | 25 500+1500n | 20 400+1200n | 20 000 | 2 100+1300n | 102 000+6000n |
Pb 3. "Avec ce placement, en n années vous multipliez votre capital par n... ". La formule est-elle intéressante ?
Soit t le taux d'intérêt composé correspondant à un tel placement. Alors (1+t)^n = n, d'où 1+t = n^(1/n), et t = n^(1/n) - 1 .
Une étude détaillée de t(n) montre que t=0 pour n=1 ou n tendant vers l'infini. Le rendement t est maximal pour n=3 : tripler le capital en 3 ans correspond alors à un taux de 44,2%. Le doubler en 2 ans ou le quadrupler en 4 ans correspond à un taux de 41,4%. Au-delà de 4 ans, le taux baisse progressivement : 25,9% pour n=10, 19,8% pour n=15... 4,71% pour n=100.
Ainsi, pour multiplier son capital par 16 en 16 ans, il suffirait de le multiplier par 4 en 8 ans deux fois de suite ; ou de le multiplier par 10 en 10 ans, puis par 1,6 seulement en 6 ans.
Les placements longs de ce type se révèlent ainsi de moins en moins intéressants au-delà de 3 ans.
Donner une fraction (du genre 4 voix contre 3) pour exprimer au mieux que A a battu B avec une avance de 5,78 % des voix.
Le total est représenté par 100/5,78 = 17,3 fois la différence.
Le modèle "n+1 contre n" suppose un total impair. En tronquant à 17, on peut dire que A a battu B par 9 voix contre 8. 100*9/17 = 52,94% ; 100*8/17 = 47,06% ; différence : 5,88%.
Il n'y a pas de modèle plus précis et plus simple.
|
|
|
|
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
26 |
27 |
28 |
29 |
30 |
31 |
32 |
33 |
34 |
35 |
8 |
25 |
48 |
49 |
50 |
51 |
52 |
53 |
54 |
55 |
36 |
9 |
24 |
47 |
60 |
60 |
60 |
59 |
58 |
57 |
56 |
37 |
10 |
23 |
46 |
45 |
44 |
43 |
42 |
41 |
40 |
39 |
38 |
11 |
22 |
21 |
20 |
19 |
18 |
17 |
16 |
15 |
14 |
13 |
12 |